Édition du mardi 27 novembre 2012
« Graves dysfonctionnements » du réseau national d'alerte
Selon des informations du journal Le Parisien confirmées par la direction de la Sécurité civile, le réseau nationale d’alerte (RNA) des 4500 sirènes censées prévenir la population en cas de catastrophe naturelle ou technologique connaît de sérieux problèmes. Dans un nombre de communes important – mais pour l’instant indéterminé – les sirènes sont en panne, et muettes, faute de maintenance.
En théorie, le signal de déclenchement d’une alerte est envoyé par l’un des 42 « bureaux de diffusion d’alerte » situés dans des préfectures, ou par des bureaux centraux gérés par l’armée de l’air. Mais un certain nombre de communes ne reçoivent plus le signal, empêchant que se déroule dans des conditions normales le test qui a traditionnellement lieu chaque premier mercredi du mois à midi.
La cause de ces dysfonctionnements est clairement identifiée : la maintenance du réseau permettant la transmission du signal d’alerte n’est tout simplement plus effectuée. Depuis les années 1950, cette maintenance était faite par l’opérateur national de télécommunications – les PTT, puis France Télécom. Mais cette dernière, aujourd’hui privatisée sous le nom d’Orange, estime depuis 2011 ne plus avoir à remplir cette tâche, « qui était un contrat tacite et non une obligation de service public », précise-t-on chez Orange.
Cette décision d’abandonner la maintenance du RNA a été contestée par la direction de la Sécurité civile du ministère de l’Intérieur, qui l’a attaquée en justice. Aujourd’hui, l’affaire est entre les mains du Conseil d’État. En attendant sa décision, ce sont encore les maires qui sont sollicités pour pallier ces dysfonctionnements : dans les Yvelines par exemple, le préfet a écrit aux élus pour leur demander d’assurer la maintenance et le test des sirènes.
En théorie, le signal de déclenchement d’une alerte est envoyé par l’un des 42 « bureaux de diffusion d’alerte » situés dans des préfectures, ou par des bureaux centraux gérés par l’armée de l’air. Mais un certain nombre de communes ne reçoivent plus le signal, empêchant que se déroule dans des conditions normales le test qui a traditionnellement lieu chaque premier mercredi du mois à midi.
La cause de ces dysfonctionnements est clairement identifiée : la maintenance du réseau permettant la transmission du signal d’alerte n’est tout simplement plus effectuée. Depuis les années 1950, cette maintenance était faite par l’opérateur national de télécommunications – les PTT, puis France Télécom. Mais cette dernière, aujourd’hui privatisée sous le nom d’Orange, estime depuis 2011 ne plus avoir à remplir cette tâche, « qui était un contrat tacite et non une obligation de service public », précise-t-on chez Orange.
Cette décision d’abandonner la maintenance du RNA a été contestée par la direction de la Sécurité civile du ministère de l’Intérieur, qui l’a attaquée en justice. Aujourd’hui, l’affaire est entre les mains du Conseil d’État. En attendant sa décision, ce sont encore les maires qui sont sollicités pour pallier ces dysfonctionnements : dans les Yvelines par exemple, le préfet a écrit aux élus pour leur demander d’assurer la maintenance et le test des sirènes.
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